25 juin 2006

Parcourues d'étrangeté...


... ces sculptures, signées Ron Mueck.



Ce qui me plaît particulièrement, c'est la représentation monumentale d'attitudes personnelles, voire intimes...


19 juin 2006

Trop contente


Ouais, trop top, je viens de m'apercevoir que je peux mettre des vidéos ici... Alors, c'est parti...





Merci Baptiste :)


18 juin 2006

Parce qu'il est incontournable...


... et aussi parce que nous sommes en plein mondial de football, une petite pensée pour l'inimitable...




Oui, car je le rappelle, Jean-Pierre François était un ancien footballeur avant de se lancer dans la chanson. Un artiste étonnant, car derrière une voix caverneuse se cachait un coeur tendre, tel un chaton blond-vénitien qui n'aurait rien à envier à Pamela Anderson.

Petits morceaux choisis :

Dans les miroirs chinois*, dans le bleu des photos
Dans le regard d'un chat, dans les ailes d'un oiseau
Dans la force d'un arbre, dans la couleur de l'eau
Je te survivrai

Dans l'hiver et le vent, dans le froid des maisons
Dans les sables mouvants où j'écrirai ton nom**
Dans la fièvre et le sang, dans les murs des prisons
Je te survivrai

Je te survivrai d'un amour vivant, je te survivrai dans des yeux d'enfant
Je te survivrai comme un revenant, je te survivrai

Je te survivrai et tu m'entendras, je te survivrai quelque part en toi
Je te survivrai au-delà de moi, je te survivrai

Dans les bruits de la ville, dans les aéroports
Dans les jours difficiles, où je t'aimerai encore
Dans les nuits anonymes, où je perdrai mon corps***
Je te survivrai


* Si quelqu'un peut m'expliquer ce qu'est un miroir chinois, merci.

** On n'a pas prêté suffisamment attention à cette action qui mérite beaucoup de courage. C'est hyper dangereux d'écrire un truc sur des sables mouvants.

*** C'est le passage érotico-existencialiste de la chanson, qui trahit la plume d'un auteur tout aussi incontournable, j'ai nommé Didier Barbelivien.
Entre nous, je suis surprise par J-P qui avoue ici qu'un chagrin d'amour n'empêche pas une bonne partie de jambe en l'air avec une inconnue. Vous m'excuserez, mais après un tel étalage de mièvrerie, ce retour à une humanité décadente est terriblement déstabilisant.
Pourtant, c'est ça, la barbelivienne's touch. S'il a toujours célébré la Femme à travers une oeuvre avant-gardiste, il est aussi un militant réaliste, qui n'hésite pas à briser des clichés. En deux mots : il sait faire surgir LA vérité.

Oui, Barbelivien est un aventurier de l'extrême, un artiste totalement déjanté. Je crois pouvoir affirmer aujourd'hui, avec tout le recul nécessaire, qu'il a réellement mis en danger la chanson française, mais pour toujours mieux la transcender.

On oublie trop vite ces petites gens qui oeuvrent tant pour l'art, donc pour la vie. Didier, on ne te le dira jamais assez :

Merci...


17 juin 2006

Note d'humeur


Sarko me gonfle avec ses discours manichéens qui confortent les fractures idéologiques. C'est une honte d'oeuvrer avec autant de démagogie pour l'intolérance et trop facile de montrer du doigt les soi-disants méchants de notre société. Il travaille à raccourcir les pensées. Quel gâchis...

C'est normal que beaucoup de gens adhèrent parce qu'à la vérité, c'est bien plus confortable d'avoir des idées courtes et bien concentrées. On doit déjà dépenser beaucoup d'énergie à gérer les problèmes (petits ou gros) de sa propre vie alors essayer d'élever sa pensée pour tendre à un monde meilleur, c'est évident que c'est beaucoup demander.

Je ne suis pas choquée par son éléctorat. Je comprend très bien que certains suivent un leader tel que lui.

Je m'offusque plutôt des autres personnalités politiques, de tout bord, qui ne dénoncent pas davantage certains de ses discours qui prennent parfois une tournure extrêmiste.

Cela ne semble choquer personne alors peut-être que je suis hors sujet. Mais honnêtement, je ne crois pas sous-estimer les problèmes de notre société. Je pense simplement que, même si aucune solution efficace n'a été proposée pour l'instant, il ne s'agit pas de tomber dans le magma boueux des idées radicales.

A se contenter du moins pire, on finit par cautionner le médiocre. Il ne faudrait pas oublier que notre petite pensée d'être humain conserve toujours, en elle, la grande faculté d'espérer.

D'espérer, non pas le moins pire, mais le meilleur.

11 juin 2006

Une semaine chargée


Les jours se sont suivis et ne se sont pas ressemblés. En résumé :

Jour 1 : apéro au bord de l'eau troublé par le concours annuel du lancé de pack de bières (vides, hein, les bières, faudrait pas abuser quand même... ça pourrait devenir dangereux).

Jour 2 : traînage lamentable de soi-même, de la table au canapé et du canapé à la table.

Jour 3 : reprise en main. Exécution de travaux urgents à rendre mais je ne suis pas égoïste et je partage ma concentration en deux : on entame la 2ème semaine à Roland Garros.

Jour 4 : j'apprend à m'exprimer devant une caméra avant de manger des tapas arrosés de sangria.

Jour 5 : traînage lamentable ET déprimant de soi-même, de l'ordi à la télé et de la télé à l'ordi.

Jour 6 : c'est décidé, cet été, ce sera Amsterdam. Oui, je sais...

Jour 7 : séance photo sous le soleil du parc qui se conclut en demi-pêche. C'est un marché honnête.

Jour 8 : leaderprice trip, very sexy, juste avant la finale dames de tennis, very pourry.

Jour 9 : finale hommes c'est-à-dire jour béni pour moi, c'est pourquoi j'accepte d'aller à la laverie. Sinon, demain c'est lundi. Pffff...

03 juin 2006

De temps en temps





Ahhhh, ça fait du bien


01 juin 2006

Le parc


Cailloux rangés, fleurs discrètes, tango simulé... c'est joli, le jardin japonais.

Les enfants jouent, les mamies commentent, les solitaires repèrent et moi je traverse. Dans l'air, le calme est corrompu et je sais qu'il ment. Mais les oiseaux s'en foutent, ils se balladent de bancs en branches.

Sous le ciel et dans la chaleur, le parc parle. Même si parfois, il n'a rien à dire.