28 septembre 2006

Délit de bonne gueule


En passant, un petit lien vers une note de Boulet (cliquer sur le titre). Je posterai un peu plus longuement demain...


23 septembre 2006

Ma vie, c'est trop une aventure


Hier fut marqué par une expédition en Istres, petiteu villeu près de Marseille. Ce voyage n'avait qu'un seul but : en savoir plus sur mon avenir. Il n'y a pas d'Oracle là-bas, hein, c'est une image... et oui, parce que c'est fini le bon vieux temps où on pouvait connaître son destin avant de se faire trancher la tête par un chat géant qui posait des questions calues (1).

Non, là-bas se trouve un centre de formation qui sera, pour quelques mois, mon lieu de vie et d'apprentissage professionnel. Changement de vie temporaire. L'aventure en demi-mesure. Ouais, je sais : Respect.
Je m'en suis donc allée voir à quoi ça ressemble de près, ma vie bientôt. Et en particulier, de quoi ça à l'air des [taudis] chambres de stagiaires.

Nous partîmes donc à deux, de la campagne varoise, et je vais zapper le voyage en voiture parce que c'est ma mère qui a conduit et que j'ai failli vomir 43 fois avant d'entrer sur l'autoroute.
Une fois arrivée sur mon futur lieu de dépression, mon coeur a voulu se barrer sans prévenir mais je l'ai choppé vite fait. Bon, faut le comprendre aussi, c'est pas folichon les cubes rose-morose qui osent se faire appeler des bâtiments. Et je ne parle pas des petits chemins qui servent de liaison entre nos amis les légos, chemins tapissés d'un gravier vieux et sec, la race du gravier vengeur près à agresser n'importe quelle peau qui tenterait de venir le saluer, même par accident.

Heureusement, contrastant avec ce décor fort accueillant, il y a des petits pins un peu partout, rachitiques, certes, mais qui sentent bon et ça... c'était important de le souligner. Bref...

La visite se passe plutôt bien mais faut dire, faut dire que je m'attendais à pire.

Alors oui, je vais dormir dans une chambre conçue harmonieusement pour un minipouce. Oui, les murs affichent sans complexe leurs fissures grisâtres qui essaient de sourire. Et oui, l'ambiance générale m'a semblée aussi joviale que celle d'une cour de prison un jour de pluie.
Cependant, il faut y voir les aspects positifs. L'étroitesse des chambres doit probablement agrandir les coeurs tout comme les toilettes collectifs doivent resserrer les liens et, à priori, le tout ne menace pas de s'écrouler. Il y aurait même un billard, ce qui a fini de me persuader que lorsque le soir, les lumières s'allument, ce doit être la fête chez Gégé.

Cette visite terminée, il me vint une idée inattendue, complètement pas préméditée, qui me fera penser un peu plus tard à ce dicton connu: "Aide-toi et... bé c'est déjà bieng cong". Spontanément, donc, je demandaize (2) à l'accueil si, par un heureux hasard, l'une de mes formatrices était à la fois encore en vie et dans les parages, histoire de lui poser quelques questions. Par cet heureux hasard, l'une d'entre elles avait 10 minutes à m 'accorder.
10 minutes, ça peut bouleverser une vie. Mais pas là.
Bon, tout de même, la goujate n'a pas pris le temps de mettre des gants lorsqu'elle m'a fait avaler la pilule rouge, celle qui sert à sortir de la matrice. En une seconde, je compris que ce que je croyais savoir de mon avenir proche n'était qu'un brouillard hallucinatoire qui cachait, depuis fort longtemps, une immense forêt de glands.
Qu'est-ce qu'elle me dit, la pimbèche ? Qu'est-ce que j'apprend, Armand ? Que (han, diantre, j'en frissonne encore) ma formation n'existe plus. Huhu. Mais par tous les jambonneaux, que vais-je faire, moi, maintenant ? Où va ma vie, Jean-Guy ? Tragédie !

"MAIS NON, MON ENFANT... NE SAIS-TU PAS QUE LE GLAND PEUT PARFOIS CACHER UNE NOISETTE ?"

Mais oui, après la surprise, le réconfort (3) : ma formation est en fait remplacée. Oui, remplacée par... *roulement de tabourins* :

"Quasiment la même chose" (Ahhhh !)

mais EN MIEUX (Ohhhh !)


En plus pointu quoi. Ouf, on l'a échappée belle, Claudel.
Un petit changement de planning pour un apprentissage de la morkitu, le marché est correct. Mais ce n'est pas tout, comme disent si bien les voix off des jeux télévisés qui tentent de rendre attrayant un dictionnaire périmé. Non, j'ai eu droit au super bonus noisette : une partie de mon apprentition va se faire à distance, ce qui signifie que le séjour à Bunkercity couleur saumon-malade devrait être un peu écourté. Elle est pas belle la vie ? Que demande le peuple ? "Un smic à 1500 euros et du caviar pour tous !" Mouais, bref, passons.

Nous repartîmes donc à deux et je ne vais pas zapper le voyage en voiture parce que c'est moi qui ait conduit et que j'ai pilé sur l'autoroute, à l'endroit où on a pas le droit de rouler parce que c'est une séparation des voies. Ma mère n'a failli vomir qu'une seule fois mais ça aurait dû être la bonne. Pas grave, je retenterai ma chance la prochaine fois.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je tiens à remercier Gégé, Armand, Jean-Guy et Claudel, sans qui cette histoire n'aurait pas eu la même profondeur.

1 : Calues signifie "bien galères putain d'sa race". Ou "ardues". Je vous laisse le soin de choisir le terme qui correspond le mieux à votre joute verbale.

2 : c'est pour les incultes qui ne font jamais la liaison et parce que ça rime avec Corrèze, département natal de l'inventeur de la liaison-trop-en-avance, j'ai nommé Chichi.

3 : "après la surprise, le réconfort" est une expression qui s'inspire d'un slogan Kinder, cette marque reconnue pour engraisser le foie des enfants et en faire des futurs obèses qui engraisseront à leur tour le porte-feuille de Jean-Luc Delarue. Bref. Passons.


18 septembre 2006

Cette semaine


A vos marques

J'aime ce mois de septembre où l'effervescence autour des élections présidentielles augmente d'un cran. D'un parti à l'autre, les noms des candidats potentiels fusent, on est à l'affut de la phrase qui tue, celle qui pourrait soulever l'engouement ou au contraire, l'indignation. Jeux d'image(s) mais aussi jeux de mots. La pression monte et ça n'est pas toujours beau à voir ni à entendre. Mais je ne vais pas râler, ça me fait parler.


Donne de l'émotion à la caméra, chérie

Pendant ce temps-là, à la Star Ac', on peine à faire de l'audience. Les temps changent-ils ? Du coup, on continue de seriner les candidats : regarde la caméra, fais-nous pleurer, ne tremble pas, fais coucou à Pascal Negre... Les étoiles sont fatiguées mais c'est le jeu. C'est bien connu, il faut souffrir pour ne plus être inconnu.


A noter

A Carouf, si vous souhaitez acheter une pile plate (pour une calculatrice par exemple), sachez que vous ne la trouverez pas au rayon des piles mais dans celui des pellicules photos, lui-même juxtaposé aux disques/dvd.
Je vous épargne ici un périple pédestre à durée indéterminée dont j'ai été maintes fois la victime. Je sais bien que l'une des stratégies commerciales des grands magasins est de nous garder le plus longtemps possible en leur tendre et rassurant sein, mais en ce qui me concerne, quadriller l'espace de long en large me fait fuir.
Par ailleurs, j'ai conscience qu'en brisant le secret de la pile plate à Carouf, je suis peut-être en train de réaliser ma première action altermondialiste... Ciel, deviendrais-je une activiste politique ? Tout cela m'emballe, je m'en vais sur le champ décrypter l'organisation géo-marketique d'Ikea.


11 septembre 2006

Une touche de gris


La brume, parfois, s'épaissit. Parfois, l'étau se resserre. Il y a comme une... comme une caresse émue, lascive mais très amère,
Qui te salue, se courbe,
puis qui t'ensserre.

La brume, parfois, s'épaissit. Parfois, l'étau se resserre.
Si les ombres s'immiscent
Et si tu te sens glisser,
contente-toi de le faire...

Contente-toi de crier.



Peinture de Joy Garnett - Shout - 2005


03 septembre 2006

J'ai menti...


... j'ai pas suffisamment de motivation pour finir de raconter mon voyage à Amsterdam City. Il y a encore beaucoup à dire, sur la maison d'Anne Frank par exemple ou sur les marchés, vraiment sympas...

Quoiqu'il en soit, la meilleure façon de découvrir une ville, c'est de s'y rendre, non ?
(oulala, la bonne excuse...)

Bref, pour me faire pardonner ma flemme et pour finir sur ce séjour coulos, quelques images capturées avec beaucoup de plaisir :

(cliquez sur les photos si vous voulez les voir en grand)








MARKEN



EDAM


Bon, allez, j'arrête de faire la flemmarde et je promet de mettre ce blog à jour un peu plus souvent.

C'est vrai quoi, un peu de respect pour les cinq personnes qui passent par ici, merde.

;)