30 mai 2006

Il s'appelle William Bouguereau


Au hasard du net, je suis tombée sur cette peinture... Elle s'appelle Biblis et elle est née en 1884.




Je suis juste éblouie...

25 mai 2006

En fait, elle était moche


Un de mes dessins animés préférés quand j'étais pitite, c'était "Blondine au pays de l'arc en ciel". Blondine (la gentille) était une petite fille qui contrôlait l'energie bénéfique des couleurs de l'arc en ciel, avec le cheval Tagada (un magnifique cheval tout blanc avec une crinière et une queue aux couleurs de l'arc en ciel - gentil lui aussi). Mais le sinistre Grisemine (le méchant de l'histoire qui avait la voix de Gargamelle) comptait bien s'y opposer.

Mes parents m'avaient acheté Tagada. Première déception : ses poils sont bizarres. J'avais beau essayer de les brosser avec mon mini peigne en plastoc, ils restaient tout rêches. Probablement parce que ses cheveux étaient aussi en plastique (on s'en aperçoit quand on les brûle : ça pue et ça se recroqueville).

Ce dessin animé m'a fait rêver parce que Blondine était belle, gentille et courageuse, parce que Tagada était majestueux, parce que les couleurs étaient magnifiques. Et aussi parce que notre héroïne, pour colorer les êtres vivants ou les paysages (rendus gris par le méchant Grisemine) distribuait des paillettes de couleurs comme on lance des confettis.

Et bien parfois, il vaut mieux rester sur des souvenirs. J'ai recherché sur internet des vidéos de Blondine. Et en regardant une capture d'image, je ressentis en mon coeur un énorme choc : en fait, elle était moche.




Non mais qu'est-ce que c'est que cette coiffure (jamais vu une implantation pareille) ! Et le menton alors... Pffffff... Ah non, vraiment, je suis déçue. Elle me plaît plus du tout maintenant, la Blondine.

Bon, enfin, ça doit être ça l'innocence de l'enfance. Un regard émerveillé sur tout un tas de trucs.

Ce qu'il y a de surréaliste dans un souvenir ? Il reste à la taille de l'instant où il a été photographié par l'esprit. Voire il se gonfle avec le temps. L'humain est dépendant par nature : l'esprit s'auto-défonce depuis l'enfance.

Le rêve éveillé et le souvenir sont les deux épaules d'une femme légère qui danse dans mon cerveau sur Lucy in the sky with diamond...

24 mai 2006

Variations


Les relations familiales.
Des sangs qui bouillonnent. Un tatouage sur les gènes. Une corde autour de l'esprit.

La famille, quand ça ne va pas, ça fait mal. Attention les dégâts. Tu cries dans mon coeur là, tu sais, si tu fais pas gaffe tu vas le casser.

Viens ici que je t'explique. En fait, moi je voulais pas, c'est ta mère qui voulait.
Aimer ? C'est quoi aimer ? Excuse-moi, j'ai pas bien compris.

Ouille, mon sang se plaint là, il geint, tu pouvais pas faire gaffe ?
Bonjour, je voudrais donner mon sang. Sinon, ce serait possible d'enlever la trace de deux ou trois personnes en même temps ?

- Et à part ça ?
- Ben ça va...
- T'as trouvé un boulot ?
- Euh, non, enfin... non.
- Ah. Et tu comptes rien foutre comme ça pendant longtemps ?
- Ben... en fait puisque tu en parles, oui, pourquoi pas.

Mamilla ! Ca entre et ça déchire. Mais au fait, j'ai oublié, comment on fait, déjà, pour vivre avec un petit bout de coeur en moins ? Non parce que ça fait un peu mal, et puis un peu tous les jours aussi. Alors bon... Non, je sais pas, je me demandais, peut-être que t'avais une recette, on sait jamais. Non ? Ah bon.

-Et sinon, quoi de neuf ?
-Ben euh, rien.
-T'as trouvé un boulot ?
-Ben euh, non en fait.
-Ah. Et ça te fait plaisir ? T'attend qu'il te tombe dessus, c'est ça ?

Aurevoir pépé, aurevoir mémé. Sinon, je comptais revenir manger dans 10 ans. C'est possible ?

Dans mon jeu des sept familles, y en a trois qui sont abîmées. Je peux les échanger ? Ah non ? C'est tout ou rien ? Bon ben j'vais tout prendre alors... Oui, oui c'est vrai, c'est un peu lourd à porter, là comme ça derrière les yeux mais bon, vous savez, on s'y fait. Y a pire dans la vie... Allez, bonne journée ! Et merci pour le paquet !

20 mai 2006

Pendant ce temps-là, en Irak


"Samedi matin, les corps de 15 personnes portant des traces de torture et tuées par balles ont été découverts à Moussayeb, à 55 km au sud de Bagdad. Dans la capitale, l'explosion d'une bombe dans le quartier chiite de Sadr City a tué dix-neuf personnes et en a blessé trente-six. Les faits se sont produits à un endroit où de nombreuses personnes se présentent pour trouver un emploi journalier. Les victimes seraient d'ailleurs pour l'essentiel, selon une source au ministère de l'intérieur, des ouvriers."



Des hommes pleurent sur la scène d'un nouvel attentat (19 morts, 36 blessés), samedi 20 mai, à Bagdad.

Lemonde.fr

19 mai 2006

Radiohead


Je suis en train de réécouter l'album "Hail to the thief" et vraiment je ne m'en lasse pas. D'ailleurs, à chaque fois, je chantonne sur le disque avec toute la dramaturgie convenue. Mais même si j'évite au mieux les fausses notes, je resterai raisonnable et continuerai de me produire seule dans mon appart. Je sais, c'est dur mais c'est comme ça.

Bref, ce que je remarque avec Radiohead, c'est que les trois autres albums que j'ai chez moi (Ok computer, Amnesiac et I might be wrong) me font le même effet : tous continuent de me transporter, sans soucis. D'où cette pensée tout à fait originale* de ma part : c'est un putain de bon groupe, quand même !




* je viens de m'aperçevoir que si on enlève le premier i du mot original, ça fait orginal. Un mélange d'orgie et de.... enfin bref, je m'égare.


Bon vendredi et vive la musique...


17 mai 2006

Private joke : je dédicace ce message à Nico


Bonjoûuuuur à touuuuuuuus !

Ohlala ! Qu'est-ce qu'il fait beau aujourd'hui dis donc ! Ahah !

Et vous, quel temps aimez-vous ?

Aureuvoir !


Natou, une fille coolos qui écrit des messages niais... (voilà, ça c'est fait)

16 mai 2006

Un peu d'humour ne fait jamais de mal


En parcourant le blog de Manu Larcenet, il m'est revenu ces bonnes vieilles blagues que, malheureusement pour mes proches, je ne me lasserai jamais de raconter. Dans ma grande générosité, j'ai décidé de vous les faire partager (il n'est jamais trop tard pour se faire de nouveaux amis)... Alors voilà :


Paf le chien

Alors, c'est un jour, un chien qui traverse la route, y a une voiture qui arrive et Paf le chien.


Miaou le chat

Alors un jour, c'est un chat qui dort dans la machine à laver le linge, on appuie sur le bouton et Miaou le chat.


Chlak la girafe

C'est un jour, dans la savane, y a un hélicoptère qui passe et Chlak la girafe.


Tagada tsointsoin youpi tralala !

... hum...

... merci de votre compréhension.

Envolée lyrique...


Ô toi, lecteur adoré !

Pardonne mon ingratitude débordante,
Cinq jours que je ne suis pas venue poster,
Te laissant dévasté par l'attente.

Vois-tu, en ces jours de mai,
Mère Paresse fait de moi une inconstante ;
Mais fidèlement, je vais me rattraper,
Et combler ainsi ta panse béante.

Ô toi, lectorat adoré !
En fait si t'es pas content, ben c'est pareil.
C'est mon blog ici alors faites pas chier,
Si je veux, je donne pas de nouvelles !


Natou lyrique mais pas encore très bien réveillée

11 mai 2006

Olebodessin !


Il est fort, ce Maëster...




07 mai 2006

Conte fantastique (sorti du tiroir)


Il était une fois un petit nem qui adorait courir dans la nature. En vérité, il ne courait pas vraiment : il sautait. Il sautait partout, dans la forêt et près des rivières, sur les troncs d'arbres et dans les fourrés et parfois même, sur les gros cailloux caillouteux du désert de Crevex.

Ce désert était horrible. Pas un être vivant ne s'y aventurait. La terre y était grise, les roches sèches et coupantes. L'herbe y dépérissait et devenait, au fil des années, de plus en plus noire ; bref, c'était l'endroit le plus triste, le plus repoussant et le plus abominable de tout le pays !

Notre petit nem, nommé Jé-dé-Tong, ne connaissait pas les risques qu'il encourait en sautillant dans ce désert. En effet, un énorme rouleau de printemps, vivant dans une mare de mauvais riz cantonnais, guettait les petits nems fristouillants comme Jé-dé-Tong pour les emporter dans sa mare et les faire bouillir. Ce rouleau était cruel, il était toujours de mauvaise humeur mais pire encore, il avait toujours faim !

Ce jour-là où Jé-dé-Tong sautillait de rochers en rochers, le gros rouleau surgît de nulle part et lui sauta dessus pour l'étouffer.

A cet instant précis eut lieu la plus grande bataille jamais livrée de tout le pays.

Le gros rouleau n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste et il fut surpris par cette proie qui se démenait avec tant de vigueur. Notre petit nem bougeait dans tous les sens, se tortillait, griffait son adversaire, le mordillait afin de pouvoir se dégager mais il n'y avait rien à faire : le rouleau était bien plus lourd et commençait déjà à lui enfoncer la tête dans le riz.

Soudain, Jé-dé-Tong se souvint qu'il avait emporté, sur les conseils de son père (un nem bouddhiste fort averti), une paire de baguettes Médine (taille one). D'un geste vif, il sortit les deux bouts de bois et en planta un en plein milieu du front de son rival. Ce dernier, désarçonné, eut un mouvement de recul et notre ami en profita pour se libérer. Désormais, les deux combattants étaient face à face, d'égal à égal.

Jé-dé-Tong se montra alors bien plus malin et plus agile que ce gros rouleau plein de farce. Prenant son courage et sa deuxième baguette à deux mains, il se précipita sur son ennemi en agitant sa dernière arme. En un instant, il découpa le rouleau en petites rondelles et envoya le tout au fin fond de la mare, sans autre forme de procès.

Epuisé mais heureux, il rentra chez lui. Ses parents et sa petite amie, Moa-dé-Sandhâl, furent réellement très fiers de lui. Tous pressentirent déjà que cette histoire seraient contée de génération en génération...

Quant au désert de Crevex ? Il est devenu une magnifique forêt verdoyante où tous les nems se réunissent pour draguer les nouilles.

Morale : pffff, les nouilles...

05 mai 2006

Incertitude, quand tu t'installes


Voilà ce que je ressens lorsque je pense à choisir un métier :



J'ai bien eu quelques idées mais la dernière en date, rentière, me semble un peu difficile d'accès (pour le moment du moins).

D'où ce sondage :

Pour ceux d'entre vous qui ont un boulot, comment avez-vous déterminé votre premier "vrai" emploi ?
Et pour ceux qui ne travaillent pas encore, comment et pourquoi avez-vous choisi les études que vous faîtes ?


Natou qui va bientôt se lancer (mais j'vais attendre encore un peu, quand même).

03 mai 2006

Dans lemonde.fr ce matin


Un condamné à mort américain met 90 minutes pour mourir

"Ca ne fonctionne pas ! ça ne fonctionne pas !" Le condamné à mort américain Joseph Clark a vécu un rare supplice, mardi 2 mai, au moment de son exécution. La piqûre de barbiturique censée l'endormir avant l'injection létale n'a pas fonctionné. La veine trop fragile de l'homme, âgé de 57 ans, a éclaté lors de l'injection du sédatif, du thiopental de sodium.
Derrière les vitres de la salle d'exécution de la prison de Lucasville, dans l'Ohio, les parents de l'homme qu'il avait reconnu avoir assassiné en 1984 l'ont entendu gémir, pleurer et produire des sons gutturaux. Les employés de la prison ont décidé de tirer le rideau qui permettait de voir le condamné et ont repris la procédure. Déclaré mort à 11 h 26, Joseph Clark aura mis 90 minutes pour mourir.

Une piqûre inefficace

Cet incident intervient alors qu'il existe un débat aux Etats-Unis sur la méthode d'exécution par injection létale. Les autorités carcérales de Caroline du Nord ont ainsi proposé récemment d'installer, à côté de la chambre d'exécution, un appareil permettant de mesurer l'activité cérébrale du condamné. La machine permettrait de déterminer s'il a sombré dans l'inconscience. Elle garantirait qu'il ne souffre plus et est en état d'être exécuté par injection létale.

Selon les adversaires de la peine de mort, l'injection létale contrevient au huitième amendement de la Constitution, qui interdit les châtiments "cruels et inhumains". Depuis le début de l'année, plusieurs exécutions ont été retardées, que ce soit par la Cour suprême ou par les autorités locales. Les juges ont estimé que rien ne prouve que le détenu est inconscient au moment où lui sont administrées les substances violentes qui le paralysent (bromure de pancuronium) puis lui arrêtent le cœur (chlorure de potassium).

Comme cela s'est vérifié dans le cas de Joseph Clark, rien ne garantit que la première piqûre de barbiturique soit efficace pour plonger le condamné dans l'inconscience. Avec AFP.



Une chambre d'exécution de Terre Haute, dans l'Indiana (Etats-Unis)


02 mai 2006

Ils n'existent pas



Le prince charmant

L'eau en poudre

Les yeux révolvers

Le boulot parfait

L'ordinateur jetable


Les olives sans huile

La paix dans le monde

La 5ème roue du carrosse

Le bonheur en suppositoire

et

Le papa Noël...


Juste pour le plaisir...