17 avril 2006

Reflexion du lundi, youpi


"Les choses que l'on possède finissent par nous posséder."




Phrase tirée du film Fight Club. Je pense parfois à ça. Si aujourd'hui on travaille, c'est avant tout pour avoir un toit et de quoi manger. Et après ? Après, on achète des fringues, des bijoux, des voyages, des loisirs...

Monnaye-t-on le bonheur ? Peut-on se payer de la sérénité ? Bien sûr que non. Je ne veux pas cracher sur la société de consommation mais plutôt poser une question :

Où est la limite ?

Où commence l'achat illusoire, inutile ? Celui qui va nous satisfaire cinq minutes, une journée, deux semaines ? A partir de quel moment le fait d'acheter devient plus important que le produit lui-même ? Et surtout, le désir de possession ne nous éloigne-t-il pas du combat réel de la vie ?

Je veux dire par là qu'à pouvoir se payer du plaisir immédiat, ne devient-on pas paresseux ? Plus vulnérables face à la réalité ? Moins enclins à affronter les difficultés ?

La possession serait-elle un anesthésiant ? Parce que si un rêve n'est pas (encore) né de tes tripes, si des projets ne fourmillent pas au coeur de ton coeur, il existe un désir taillé sur mesure pour toi, qui que tu sois :

Le désir de posséder.

Et j'en reviens au début. On ne peut pas acheter le bonheur, ça, on le sait. Mais avec honnêteté, est-ce qu'on ne pense pas, un tout petit peu au fond de soi, qu'acheter cet objet ou cette activité peut nous rendre un peu plus heureux ?

Y a-t-il du mal à cela ? Moi je ne le pense pas vraiment.

Mais si j'essaye de me souvenir des instants de ma vie où j'ai ressenti du bonheur, la question de la possession ne se posait pas.

Il y avait de l'herbe et du soleil ou des amis autour d'une table. Ou un grand moment de repos après un grand moment d'effort.

Dans notre société, si un certain bien-être se construit, il ne peut se construire sans argent. Mais il ne peut pas se construire uniquement avec ça. Dans le pouvoir de posséder, il y a un risque : celui d'être possédé par les choses. Consommer n'est pas mal en soi. Mais avec du recul, avec une vision moins matérialiste de sa propre vie, n'est-ce pas mieux ?

En somme, il me semble que je suis en train de dire que,

Dans une époque évidemment matérialiste,

La spiritualité n'a pas encore assez de place.


Allez, j'attend vos avis sur la question. Na besoin d'aut' cerveaux pour réfléchir, moua !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La notion d'effort est proche de celle du bonheur, sans effort pas de bonheur, le travail est un effort, l'argent le résultat de ce travail qui peux apporter du bonheur.

Moralité : pour être heureux autant se lancer dans des grands projets, et plus ces projets seront difficiles, plus le bonheur qui peux en découler seras important.

je sais pas j'écris des trucs idiots et cela me créer du bonheur.

le matérialisme....la pierre, l'arbre et la mer c'est du matériel. l'ivresse de l'alcool et des drogues, pas tellement.

Un rêve est subtil et il se confronte toujours à la réalité : l'argent. Sauf si on rêve de ressentir le bonheur. Bref le mieux c'est quand même de ne pas trop réfléchir à ce qui peux rendre heureux, car cela suppose automatiquement que l'on ne l'est pas assez.

Bref, je vous laisse j'ai rendez-vous avec mes toilettes et j'imagine que ça vas chauffer pour mes fesses et je suis pas sùr qu'aprés ça...

(je me Jean-marieBigarise doucement...)

Anonyme a dit…

le fait de posséder qch me rend parfois heureuse...suis je en passe de m'inscrire aux debiteurs anonymes?je ne crois pas.il faut garder la juste mesure entre la joie de posséder ,de consommer(c cool la tv plasma et les supers voyages qd même!!) et les bonheurs simples et gratuits:le soleil,le sourire d'un enfant,un éclat de rire,un beau souvenir,l'amour...
le bonheur parfait doit surement etre quelque part entre les deux...
yin et yang..la temperance en chaque chose..
a mediter..
mag la fille super zen